Kyokushin. Océan. Flow.

Avec les années… les combats… les tempêtes… j’ai vu qu’il n’y a vraiment que trois choses qui se passent :

1. Le sens que nous donnons à nos pensées.

Ce que nous pensons du combat, de l’adversaire, de nous-mêmes…

Et surtout, ce que nous croyons que ça signifie.

Ce sens crée notre expérience. Il peut nous élever ou nous figer.

2. Ce qui semble se passer à l’extérieur.

Le dojo, la compétition, Les tests, la vie…

Mais tout cela est toujours perçu à travers nos pensées du moment.

Ce n’est jamais l’événement qui nous trouble, mais le film intérieur qu’on en fait.

3. L’essence de qui nous sommes.

Ce calme profond, cet espace sans forme où il n’y a ni peur ni tension.

Juste une Présence pure, claire, vivante.

Là où tout ralentit…

Là où le Flow commence.

Dans un combat, c’est ce troisième espace qui permet de frapper sans douter, de lire l’autre sans effort, d’agir sans penser.

En compétition, c’est ce calme intérieur qui fait la différence entre un combattant crispé et un guerrier qui incarne son art.

Lors d’un test, c’est cette Présence qui remplace la peur de l’échec par un respect sacré de l’instant.

Car tout commence à l’intérieur.

Pas dans la technique.

Pas dans la volonté.

Mais dans cet espace invisible d’où jaillit notre vraie puissance.

Le Guerrier Génératif vit, s’entraîne et combat de l’intérieur vers l’extérieur.

Et c’est pour ça qu’il est libre… même dans la tempêteé -Gaëtan Sauvé, pratiquant du Kyokushin depuis 1971.

Livre à venir. Le Guerrier Génératif et le Flow en combat.